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La Clinique Jouvenet, acteur reconnu depuis sa création dans l’excellence des soins sur la place Parisienne en Chirurgie Orthopédique et Ophtalmique, a toujours eu à cœur d’évoluer et d’être à l’écoute des patients qu’elle reçoit mais également des acteurs qui travaillent en son sein.

Récemment, elle s’est positionnée dans un certain nombre d’orientations écologiques, avec la constitution de groupes de travail sur le gaspillage, la pollution des blocs et le recyclage de certains produits qu’elle utilise.

Elle vient de franchir une étape supplémentaire en accueillant, sur ses toits, des patientes pas comme les autres, avec leurs ailes, leurs striures jaune et noir et leurs pattes pleines de pollen… Et oui, nous parlons bien d’abeilles. Cinq ruches en tout, qui participent à leur modeste niveau  à la biodiversité parisienne.

L’idée peu commune a émané du Dr Xavier RAINGEVAL, médecin anesthésiste, mais également apiculteur amateur et passionné d’abeilles. Ainsi, n’écoutant que sa passion, il a installé – en collaboration avec la direction de l’établissement – plusieurs colonies d’abeilles, sélectionnées pour leur extrême tranquillité, modifiant ainsi le paysage traditionnel des établissements de soins.

Ne plus dissocier travail et passion

Là où les abeilles déclinent dans certaines de nos campagnes par l’usage de pesticides et par la dégradation des milieux hébergeant les pollinisateurs, les villes hébergent de nombreux Apiculteurs Professionnels et Amateurs, dans les espaces verts ou sur les toits des immeubles. Et Paris n’est pas en reste. Avec ses 3000 hectares d’espaces verts municipaux, ses 480 jardins publics, ses 2 bois, des arbres d’alignement et une gestion écologique sans pesticide, la Ville Lumière offre un refuge exceptionnel à ces butineuses. Ainsi, les ruches de la Clinique Jouvenet rejoignent celles des toits du Grand Palais, du Musée d’Orsay, ou encore celles des Jardins du Luxembourg. De plus, la Clinique Jouvenet apporte sa pierre à l’édifice, en participant un rôle fondamental dans le maintien de la biodiversité et de la reproduction des plantes à fleurs de son quartier. Elle offre également la possibilité de développer à l’un de ses praticiens, sa passion, afin qu’il puisse la faire découvrir et la partager avec le plus grand nombre des personnes qu’il côtoie au quotidien.

Une ruche transparente en verre est installée au rucher de Jouvenet pour faire découvrir une partie de la vie intérieure complexe sans déranger la colonie et sans ouvrir la ruche. Elle offre un outil éducatif précieux pour partager les connaissances et devenir ambassadeur de leur protection.

Un environnement propice à leur épanouissement 

Après les premiers mois d’installation, les premières visites montrent une adaptation remarquable avec une activité des ruches intenses. Les colonies se développent très bien en préparation de l’hiver, les réserves sont abondantes, et l’observation de la planche d’envol montre des butineuses chargées de pollens, preuve qu’elles trouvent dans leur périmètre de vol (rayon de 1 à 5 km), de nombreuses ressources mellifères.

La variété des essences des arbres du parc Alperine et du Bois de Boulogne, les Sophoras du boulevard de Versailles, les fleurs des rues et arbustes des parcs Ranelagh et Javel ne sont pas étrangers à cette bonne santé des premières semaines.

Cette première initiative positive peut s’inscrire dans un projet écologique plus global de positionnement de l’architecture urbaine avec la nature. C’est en tous les cas le souhait du Dr Raingeval. Peut-être verra-t-on, un jour, les patients de l’établissement se rétablir en agrémentant leurs collations de miel de production locale! Bonne chance pour ce projet.